Dans la sologne du xviième siècle en proie à la famine et aux massacres religieux, guillaume, bon père, bon forgeron, est condamné aux galères au nom des principes de l’église et de l’amour de dieu. son crime ? avoir pissé sur les pieds du curé un jour où il gelait à pierre fendre… ce même jour, le diable fait violer fanchon, sa bien-aimée, par des soudards du château et dévorer deux des trois enfants vivant sous son toit par le cochon de la maison.

la douleur, l’humiliation, l’injustice… poussé par une haine brûlante, guillaume n’a de cesse de retrouver l’enfant survivant. il survit aux galères, s’en évade et, avec sa troupe de renégats, se jouant des soldats du roy, entame une longue chevauchée pour accomplir sa vengeance.
il découvre la fraternité et le partage, vole et ridiculise les plus forts pour redistribuer aux plus pauvres. bientôt, sa légende est partout chantée ; il devient robin des bois, il devient tremblevif. on le loue dans les chaumières, il est craint à versailles.